Le dernier conseil en bref (2/5)

Les comités consultatifs : les manœuvres expéditives en guise de procédures

A la séance du conseil d’arrondissement de février, le conseiller Louis Moffatt avait indiqué qu’il n’y avait pas de procédures de destitution dans les comités consultatifs d’Outremont. Louis Moffatt pouvait difficilement s’abriter derrière cet argument pour garder le statuquo: il est l’un des responsables de cet état de fait puisque les règles et le code d’éthique qui encadrent le fonctionnement des commissions sont dictés par le conseil d’arrondissement.

A la dernière séance, une demande a été adressée à Mme Cinq-Mars pour que des procédures de destitution soient mises en place.

La mairesse a répondu très sérieusement en donnant moult détails sur les procédures de … nomination des membres. La technique de l’esquive était grotesque. Forcée au recadrage de son argumentaire, Mme Cinq-mars a indiqué que son administration n’avait aucunement l’intention de mettre en place des procédures de destitution dans les comités.

Pourquoi l’administration Cinq-Mars a-t-elle rejeté cette demande du revers de la main? Pourquoi ne veut-elle pas s’encombrer de procédures officielles?

Revenons un peu en arrière et mettons en lumière ce qui s’est passé en catimini dans la comité sur la sécurité et le stationnement. L’ancienne conseillère, Céline Forget, en avait été écartée abruptement et cavalièrement par l’ex-conseiller politique de l’ex-maire Harbour alors que Mme Cinq-Mars était présidente de ce comité et qu’elle a laissé faire.

Pour ne pas entraver les manœuvres expéditives comme celles qui ont visé Mme Forget, pour pouvoir agir à la tête du client dans un obscurantisme d’un autre siècle, l’administration Cinq-Mars préfère l’absence de procédures officielles de destitution : un membre plaît aux élus, il est maintenu; un autre ne plaît pas, il est éjecté en sourdine. Ainsi va l’arbitraire de l’administration Cinq-Mars …