Un conseil digne d’une république de bananes

La séance du 12 janvier dernier a réservé son lot de surprises aux citoyens qui ont osé braver le froid pour assister aux délibérations du conseil d’arrondissement d’Outremont

Une mairesse jovialiste déconnectée de la réalité

Mme Cinq-Mars s’est déclarée « heureuse » d’avoir à débourser 812 000$ supplémentaires pour clore le dossier du centre communautaire; elle trouve le bâtiment « extraordinaire ».

Sans doute n’a-t-elle pas vu que les aînés sont au sous-sol, sans doute a-t-elle oublié d’en faire le tour!

Tout comme est « extraordinaire » la nouvelle piste cyclable de la Côte Sainte-Catherine.

Sans doute n’a-t-elle pas vu que cette piste cyclable vient de nulle part et qu’elle débouche sur nulle part.


Citant à tort et à travers le rapport KPMG qu’elle n’avait manifestement lu qu’en diagonale, elle a, une fois de plus, répondu aux citoyens dans le total déni de la douzaine de résolutions qu’elle a approuvées béatement en tant que conseillère de l’équipe Harbour et qui ont mené au désastre financier que l’on sait.
A suivre…

La Sécurité publique d’Outremont transformée en police politique

Quand un citoyen se fait répondre avec insistance par la mairesse par … des non-réponses, il n’y a pas de quoi s’étonner qu’il soit amené à répéter sa question, qu’il soit tenté de hausser le ton pour se faire entendre. A deux reprises, Mme Cinq-Mars, au lieu de répondre honnêtement et de calmer le jeu, a choisi la surenchère en appelant à la rescousse le gardien de la Sécurité publique d’Outremont pour contrôler les citoyens qu’elle bafouait par ailleurs allègrement. Mme Cinq-Mars n’est décidemment pas à un geste d’arrogance près.
A suivre…

La censure ciblée

La séance régulière du conseil est précédée et suivie par une période de questions réservées aux citoyens. Les citoyens peuvent s’exprimer sur tout sujet d’intérêt général qui les concerne et qui concerne la vie municipale d’Outremont. Le protocole suivi par Mme Cinq-Mars est à géométrie variable : convivial voire populiste pour les uns, strictement réglementaire pour les citoyens critiques. Les citoyens demandent souvent des éclaircissements sur les points mis à l’ordre du jour. Il est même arrivé dans l’histoire municipale d’Outremont que des citoyens, par la pertinence de leurs questions, fassent retirer des points controversés de l’ordre du jour. C’est dire l’importance de la 1^ère période de questions dans la vie démocratique.

Lundi soir, au lieu de laisser les citoyens s’exprimer selon les conventions, Mme Cinq-Mars a interrompu arbitrairement la 1^ère période de questions pour reléguer les citoyens en ligne à la 2^ème période de questions. Mme Cinq-Mars les a ainsi privés de la possibilité de poser des questions AVANT que les résolutions ne soient adoptées.

La décision péremptoire de Mme Cinq-Mars aurait pu paraître banale n’eût été le fait que la première citoyenne visée par l’interruption était de ceux qui ont dénoncé régulièrement les dépassements de coûts de construction du centre communautaire.

A suivre…

Un directeur d’arrondissement qui ment

En réponse à une question citoyenne qui demandait à Mme Cinq-Mars quelle était la part que les citoyens d’Outremont défrayaient dans le coût total du centre communautaire : 40% a répondu le directeur d’arrondissement. 40% a-t-il répété. 40%. Vraiment?
A suivre

La rhétorique fourbe de Monsieur Louis Moffatt


Le conseiller Louis Moffatt a tout fait pour tenter de faire dévier l’intervention d’un citoyen, allant jusqu’à user de procédés rhétoriques falsifiants, faisant dire au rapport KPMG ce qu’il ne disait pas. L’assistance n’a pas été dupe. A trop prendre les citoyens pour des idiots, monsieur Louis Moffatt s’est couvert de ridicule.
De quoi le faire réfléchir à deux fois avant qu’il ne s’engage une prochaine fois sur des pentes aussi savonneuses.
A suivre…



Monsieur Jean-Claude Patenaude en personne


Jean-Claude Patenaude - ex-conseiller politique de l’ex-maire Harbour, ex-directeur adjoint de l’arrondissement, démissionnaire depuis plus d’un an - impliqué dans des allégations de comptes de dépenses frauduleux, assistait au conseil assis au dernier rang du public. A la fin de la séance, il gratifia la mairesse Marie Cinq-Mars, d’une poignée de mains assortie d’une tonitruante « bonne année ».
Ce petit jeu fait comprendre assez bien pourquoi les élus actuels ne se montrent guère pressés de faire la lumière sur les abus de l’ex-maire Harbour, de l’ex-conseiller politique Patenaude, de l’ex-directeur d’arrondissement  Mailhot. Surréaliste!
A suivre…